"Vous qui entrez ici, laissez toute espérance" . Ce vers de Dante, trois
cents déportés du camp d'extermination de Mauthausen, où la durée
moyenne de vie était de quatre mois, l'ont fait mentir. Ils sont sortis
vivants un matin du printemps 1943 parce qu'ils étaient les plus
costauds d'un convoi de 2500 Français et qu'il y avait à la frontière
yougoslave un tunnel stratégique à construire. Ils étaient aussi des
patriotes et, ce tunnel, ce n'est pas à leurs bourreaux mais aux
partisans de Tito qu'ils le livrèrent, aux accents de la Marseillaise.
A Loibi-Pass, leur petit camp perché sur les monts Karawanken, on savait mourir mais aussi rire, chanter, saboter et rendre les coups, sur un vrai ring. Le Tunnel est le récit du calvaire et de la résurrection de ces Français que rien ne prédisposait à s'unir. Ils avaient en effet tous les âges, du grand-père à l'écolier, ils venaient de tous les milieux, de l'ouvrier agricole au P.D.G et de tous les horizons politiques. Sans parler des truands, assez fortement représentés, dont le comportement face à la férocité SS est riche d'enseignements. L'un d'eux pourtant s'est racheté, au bagne même. Et comme, en dépit de sa dégradante tonsure et de sa tenue de forçat il était resté séduisant, une jolie fille, agent de liaison des partisans l'a remarqué et aidé à s'évader.
A travers son aventure, Le Tunnel répare une omission dans l'histoire de la Résistance française : le combat de loibi-Pass, combat sanglant héroïque, qui montre que sous la tenue rayée de l'infamie battaient des coeurs aussi grands que sous les tourelles des blindés de Leclerc.
A Loibi-Pass, leur petit camp perché sur les monts Karawanken, on savait mourir mais aussi rire, chanter, saboter et rendre les coups, sur un vrai ring. Le Tunnel est le récit du calvaire et de la résurrection de ces Français que rien ne prédisposait à s'unir. Ils avaient en effet tous les âges, du grand-père à l'écolier, ils venaient de tous les milieux, de l'ouvrier agricole au P.D.G et de tous les horizons politiques. Sans parler des truands, assez fortement représentés, dont le comportement face à la férocité SS est riche d'enseignements. L'un d'eux pourtant s'est racheté, au bagne même. Et comme, en dépit de sa dégradante tonsure et de sa tenue de forçat il était resté séduisant, une jolie fille, agent de liaison des partisans l'a remarqué et aidé à s'évader.
A travers son aventure, Le Tunnel répare une omission dans l'histoire de la Résistance française : le combat de loibi-Pass, combat sanglant héroïque, qui montre que sous la tenue rayée de l'infamie battaient des coeurs aussi grands que sous les tourelles des blindés de Leclerc.
Note historique
Créé en juin 1943, le camp annexe de Loibl Pass se
composait en réalité de deux camps distincts : l'un, situé sur le
versant
sud du massif des Karawanken, du côté slovène, ouvert
le 3 juin 1943, et, l'autre, implanté sur le versant nord du même
massif mais du côté autrichien dont la construction date
des mois de septembre et octobre 1943. Les détenus y travaillaient
au percement d'un tunnel routier pour le compte de
l'entreprise Universale Hoch-und Tiefbau AG.
Photos voyage 2011
Hommage et recueillement |
bonjour, j'ai lu ce livre il y a pas mal d'années, il ne faut pas oublier....les "flowers" du challenge en cours sont tous plus beaux les uns que les autres!!!
RépondreSupprimersinon, ou en est le "noir et rouge"? il me semble l'avoir aperçu sur des photos du salon de nantes (me trompais-je? hi,hi) je te souhaite de continuer avec bonheur ton chemin créatif, meme si tu es moins présente sur ton site, amitiés, joelle91.
J'ai lu aussi ce livre qui est terrible. Une belle leçon de courage. Bises
RépondreSupprimerUn bel hommage à ces inconnus! je ne connaissais pas ce livre mais ça ne saurait tarder !
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